Les tests de collision, également connus sous le nom de crash-tests, sont effectués en laboratoire pour évaluer comment les véhicules se comportent en cas d’accident. Étant donné que ces tests sont très coûteux, ils sont soumis à un protocole rigoureux pour obtenir le maximum d’informations en un minimum d’essais. Le point sur le sujet avec Nexteer avis.

Crash-test : un système de notation de sécurité à 5 étoiles

Les crashs-tests se fondent sur un système de notation de sécurité à 5 étoiles. Ce système a été instauré dans le but d’aider les individus à mieux choisir le véhicule correspondant à leurs besoins.

Dans ce système de sécurité, chaque note équivaut à un niveau de performances du véhicule lors des crash-tests auxquels il a été soumis :

  • 5 étoiles : le véhicule a réalisé des performances satisfaisantes en termes de protection à la suite d’une collision. Les équipements de ce dernier sont donc remarquablement fiables et disposent d’une technologie d’évitement des accidents.
  • 4 étoiles : là encore on peut dire que le véhicule démontre une bonne performance de sûreté à la suite d’un impact. Le cas échéant, le véhicule testé peut disposer d’une technologie d’évitement.
  • 3 étoiles : en termes de sûreté après un impact, le véhicule offre un degré de protection moyen à bon. Cependant, on remarquable l’absence de toute technologie d’évitement des accidents.
  • 2 étoiles : une protection minimale et l’absence d’une technologie permettant de prévenir les accidents.
  • 1 étoile : une protection d’un niveau négligeable.

Double notation

Depuis 2016, certains véhicules peuvent avoir une double notation. La première concerne les véhicules équipés par un matériel de sécurité de série. La deuxième quant à elle est relative à ces mêmes véhicules à partir du moment où ils sont agrémentés par un pack de sécurité additionnel.

Les principaux tests Euro NCAP

Les premiers crash-tests ont été effectués durant les années 50. 47 ans plus tard, ces tests ont enregistré une évolution conséquente qui a permis d’augmenter leur niveau d’efficacité. Contrairement à certaines idées reçues, les crash-tests ne sont plus réalisés dans des conditions de chocs seulement. Ils concernent désormais les équipements de sûreté tels que l’ABS, l’ESP…

Choc frontal

A l’occasion des crash-tests Euro NCAP, le choc frontal est analysé en fonction de deux scénarios essentiels : le choc frontal partiel et le choc frontal intégral.

Pour le choc frontal partiel, le véhicule roule à une vitesse de 64 km/h et il rentre en collision avec une barrière déformable. Vu que la finalité est de réaliser une simulation d’un impact partiel à l’avant du véhicule, la largeur de l’obstacle percuté est fixée à 40 %.

Dans le cas d’un crash-test simulant un choc frontal intégral, le véhicule est lancé à une vitesse plus importante et il rentre en collision avec un obstacle non-déformable et dont la largeur équivaut à celle d’une voiture.

Choc latéral

Les crash-tests prennent aussi en considération les chocs latéraux. Le cas échéant la voiture testée est percutée par une barrière déformable à une vitesse de 50 km/h. Le choc s’effectue au niveau de la portière du conducteur.

Choc piéton

Durant les tests de collision impliquant des piétons, un mannequin est projeté à une vitesse de 40 km/h contre la face avant d’un véhicule. Ce test permet de simuler la rencontre entre un piéton ou tout autre usager vulnérable avec le capot du véhicule, généralement causant des dommages à la tête et à l’une des jambes.