Saviez-vous que le pourcentage de véhicules recalés pour défaillances majeures ou critiques est passé de 17 à 21% depuis la mise en œuvre du nouveau contrôle technique en 2018 ? Eh bien c’est le cas, car ce nouveau contrôle est plus exigeant, mais aussi 12% plus cher (en moyenne). Pour un grand nombre de conducteurs, cela signifie qu’il va falloir passer par la case contre-visite. Le point sur le sujet avec Ewigo.
Contre-visite : pour quelles défaillances ?
La bonne nouvelle est que seules 467 des 610 défaillances contrôlées nécessitent que vous passiez une contre-visite après réparation. Cela dit, il faut distinguer les défaillances majeures des défaillances critiques. Dans le premier cas, vous devez effectuer les réparations nécessaires, sans que cela ne vous empêche d’utiliser votre véhicule entre le contrôle technique et la contre-visite. Dans le second cas, vous devez impérativement amener votre véhicule chez le garagiste ou à votre domicile le jour du contrôle technique. Votre voiture est alors interdite de circuler tant que les réparations ne sont pas effectuées.
Les défaillances critiques concernent près de 4% des véhicules. Parmi les plus fréquentes, on peut citer les pneumatiques, l’efficacité du frein de stationnement, ou encore le fonctionnement des plaquettes de frein.
Contre-visite : délais et coûts
Les conducteurs disposent d’un délai de 60 jours pour effectuer les réparations nécessaires et passer une contre-visite concluante. Si vous dépassez ce délai, vous devrez recommencer le processus depuis le début, et vous acquitter à nouveau du coût du contrôle technique dans sa totalité. Notre conseil : évitez de vous y prendre au dernier moment, et anticipez les réparations auprès d’un professionnel agréé.
Notons que vous pouvez passer autant de contre-visites que souhaitées durant le délai de 60 jours. Attention toutefois au coût ! Chacune coûte en effet entre 15 et 40 euros, en fonction de son étendue. Sachez enfin que vous n’êtes pas obligé de passer la contre-visite dans le même centre de contrôle.
Peut-on vendre sa voiture sans réaliser de contre-visite, est-ce possible ?
Que se passe-t-il quand le contrôle technique a relevé des défaillances à réparer avec obligation de contre-visite, alors que vous envisagiez de vendre votre voiture dans les plus brefs délais ? Si tel est le cas, bonne nouvelle : il est tout à fait possible de vendre son véhicule, même quand la contre-visite n’a pas été effectuée. Toutefois, vous devrez en informer l’acheteur.
Quid des réparations coûteuses ?
Dans le cas où votre voiture cumule les défaillances, la facture risque d’être assez élevée. La question qui se pose est à partir de quel moment est-il plus intéressant de mettre sa voiture à la casse et d’en acheter une autre ? Ça sera à vous d’en juger. Mais de manière générale, si les coûts de réparation dépassent la moitié de la valeur de la voiture, il serait en effet plus intéressant d’en acheter une autre d’occasion.